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» L'hebdomadaire jeune afrique.

Jeune Afrique se positionne depuis sa création à Tunis le 17 octobre 1960 comme l'hebdomadaire international de référence du continent africain. Il propose depuis des décennies un regard avisé et objectif de l'actualité africaine, ainsi que des réflexions sur son avenir politique, culturel, et économique.

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Jeune afrique : la référence de l'actualité africaine


Source d'information indépendante et sans parti pris, Jeune Afrique, est le témoin et le rapporteur des faits du continent dans un esprit qui lui vaut d'être largement lu et apprécié bien au-delà de ses frontières. Se développant à l'international pour faire entendre la voix de l'Afrique, le magazine est une affaire de famille qui tend vers de nouveaux objectifs.



En 2007 à près de 80 ans, Bechir Ben Yahmed, le fondateur laisse la place à la jeunesse. Ce grand patron de la rédaction de Jeune Afrique, qu'il avait un temps rebaptisé « L'Intelligent » pour lui donner une dimension plus internationale, à l'anglo-saxonne, passe la main à ses fils. Avec eux Jeune Afrique redevient Jeune Afrique, et Amir Ben Yahmed est aux commandes du journal, aux côtés de son frère Marouane.



Cette filiation journalistique est d'autant plus significative qu'Amir avait justement quitté le groupe de presse il y a quelques années, en raison, dit-il, d'un désaccord stratégique avec son père autour de ce changement de nom. Souhaitant préserver l'identité forte et culturelle du magazine, c'est François Soudan dirige la rédaction, avec les deux frères à ses côtés comme directeurs exécutifs. « La ligne éditoriale telle qu'elle va évoluer, c'est nous », affirme Amir en incluant son frère. Et c'est vrai que les défis sont nombreux pour Jeune Afrique, qui est à la fois un journal de référence, lu dans les chancelleries et par les élites africaines, et un titre qui apparaît parfois un peu poussiéreux, trop proche des gouvernements d'une Afrique des indépendances, où tout était d'abord politique et enjeux de pouvoir.



Le jeune 'Amir Ben Yahmed, désire donc renouer avec une génération de lecteurs qui a 30 à 45 ans, et qui est beaucoup plus intéressée par le « business » que par la politique, de manière à en dépoussiérer le côté.



La ligne éditoriale cherche donc à étoffer les pages économie de manière à se rapprocher de la diaspora internationale, notamment en France.


Jeune Afrique doit désormais moderniser son image de marque, c'est la seule façon pour lui de rester une référence à l'heure du numérique.



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